En service, la chaudière doit contenir assez d'eau pour que le ciel de foyer soit recouvert à son endroit le plus haut par un minimum de 100 mm. Sur quelques séries de locomotives (p.ex. BR42 et 50), on a même fixé ce niveau minimum au-dessus des prescriptions légales, à 125 mm. Un repère fixé à demeure à la chaudière et qui n'est pas recouvert par l'enveloppe de chaudière indique l'endroit de ce niveau d'eau minimum dans la cabine de conduite. Le personnel de locomotive peut voir le niveau d'eau effectif dans la chaudière au moyen de l'indicateur de niveau d'eau.

L'emplacement correct du repère de niveau d'eau minimal peut être contrôlé au moyen d'un tube d'eau avec lequel il faut partir du point le plus haut de l'intérieur du foyer. Pour la mesure, la locmotive doit être sur une voie absolument plate et la chaudière parfaitement de niveau.

Si durant la marche, le niveau de l'eau baisse au-dessou du repère de niveau minimal ou si le ciel de foyer n'est carrément plus recouvert d'eau, ce-dernier surchauffe en raison du refroidissement insuffisant, affaiblissant la résistance de la tôle. Le ciel de foyer  se bombe ou se fissure et un fort risque d'explosion de chaudière menace.

Si pour un quelconque motif, le niveau d'eau dans la chaudière a baissé au-dessous des valeur minimales autorisées, la locomotive doit être arrêtée et le feu jeté. La chaudière ne peut, dans de tels cas, être remise en service qu'après un examen minutieu quant à d'éventuels dégâts.

Disposition des armatures de niveau d'eau et du régulateur

Laurent Voisin - www.voisin.ch (repris du fabuleux travail d'Andreas Schäfer - www.dlok.de)