Photos de la Krauss-Maffei lors du tournage à Morteau

Après avoir été la première locomotive VVT en état de marche, cette machine est la première à avoir participé au tournage d'un filme.

En effet, un samedi, alors que les membres s'affairent au dépôt, un illustre acteur Français - Gérard Jugnot - se présente en personne et demande à parler à un responsable. Il nous explique tourner un filme dans la région de Morteau et avoir besoin d'une locomotive telle que la nôtre pour l'une des scènes.

Le titre sera peut-être "On pouvait pas savoir" et parlera de l'histoire d'un garçon durant l'année 1943.

Une délégation est partie le lundi 25 juin de St-Sulpice pour un périple de quatre jours :

Lundi 25 juin 2001 St-Sulpice - Neuchâtel - Bienne - La Chaux-de-Fonds - Le Locle Col-des-Roches - Morteau
(un périple de 134 kilomètres, alors que les points de départ et d'arrivée ne sont distants que de 20km à vol d'oiseau)
Mardi 26 juin 2001 Tournage statique en gare de Morteau puis court trajet en pleine voie pour prises de vue.
Mercredi 27 juin 2001 Tout s'est tellement bien passé que la totalité des scènes ont pu être filmées la veille. Nous n'avons donc pas allumé notre locomotive le 3e jour mais avons profité de regarder ce qui se passe sur un plateau. Signalons au passage que l'ambiance était au beau fixe, tout comme le temps ... avec des acteurs sympathiques et accessibles.
Jeudi 28 juin 2001 L'heure du retour a sonné. Un voyage sans problèmes, en avance sur l'horaire ... nécessitant 3'200 kg de charbon !

En trois jours (le troisième jour, la Krauss-Maffei n'a pas été allumée), nous avons utilisé :
30'000 litres d'eau et plus de 7'000kg de charbon

Peu après 8h00, notre train est prêt pour le tournage Le même train sous un autre angle Nous n'étions pas seuls, la Tigerli du Coni'Fer (Chemin de fer Touristique Pontarilier - Vallorbe) était aussi présente
Difficile de se faire une idée de l'époque à laquelle ces photos ont été prises Préparez vos papiers pour le contrôle ... les autres issues sont bloquées
Une équipe de chauffe trop propre ... en effet, nous nous sommes quand-même douchés avant d'aller dormir la veille au soir "Regagnez vos places, on recommence ..." Il faisait chaud, très chaud même, mais le cinéma est une affaire de précision. On recommence jusqu'à avoir deux prises paraissant parfaites.
Entre les scènes, tout le monde se met à l'ombre Pendant ce temps, votre fidèle serviteur se rend sur la place de la gare La seule photo truquée du site ... en effaçant le pesonnel, l'époque disparaît
Ici les spécialistes fixent une caméra au marche-pied droit de la machine, afin de filmer le travail des bielles Le président et le vice-président en grande conversation L'écran fixé devant le moteur droit sert à éviter les contre-jours sur les bielles durant la marche
Un invité de marque à bord ... mais n'a-t-il pas oublié l'habit d'époque ? La bonne humeur a régné durant tout notre séjour. Même si tout le monde avait du travail, mais jamais quelqu'un n'a passé sans saluer ... on a même trouvé le temps de nous prendre en photo Reconnaissez-vous le chauffeur ? Regardez bien.
Après la circulation du dernier train régulier, nous sommes immobilisés en pleine voie en attendant de pouvoir filmer le train en marche Seul le feu du haut est encore blanc, mais plus pour longtemps
Les scènes prises en marche étaient censées se passer durant la nuit, on a donc usé d'un artifice, n'empêche qu'à la fin, il faisait vraiment nuit. Nous voici à nouveau en train de remplir la soute avec 1'700 kg de charbon

Six fois par jour, le tournage laissait place au trafic régulier de la ligne

 
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