La peur de racket que suscitent ces appareils de contrôle auprès de certains automobilistes fait que la circulation autrefois fluide des heures creuses a laissé place à des colonnes à la vitesse basse et irrégulières, oeuvre de ceux qui freinent à 100 km/h devant un radar situé en zone 120 (pour être sûr) et squattent à gauche. Aux heures de trafic moyen, la vitesse était déjà inférieure à 110 km/h avant l'arrivée des radars ... à quand un radar qui vous "flashe" lorsque vous êtes pris dans un embouteillage et que votre vitesse tombe au-dessous des 60km/h réglementaires (zut, je crois que je viens de donner un tuyau au canton qui pourrait cependant bien mieux utiliser l'argent de nos impôts ... puisqu'en fin de compte - comble de la mesquinerie - c'est nous qui payons ces engins).

Si du côté des autorités on rétorque que l'A1 est un tronçon particulièrement touché par les accidents, on peut y opposer l'argument qu'il s'agit aussi du tronçon le plus fréquenté de Suisse romande et que la demi sortie d'autoroute de Morges contribue certainement - de par les ralentissements qu'elle provoque - à l'augmentation des risques (espérons que le budget d'amélioration de cette jonction n'a pas été dilapidé en installation radars "politiquement corrects").